Comment Israel peut faire tomber l’UE
Israel a été choqué par l’annonce faite hier par l’Union européenne pour bloquer le financement de toute organisation ayant des liens directs ou indirects au-delà de la Ligne verte (Jérusalem, Golan, Judée et Samarie), excepté s’il s’agit d’organisation gauchiste.
L’antisémitisme manifeste et la politisation de l’UE ont surpris Israël. Pire encore, au début, Israel se sentait comme coincé et sans option. Mais la réalité est différente. L’Union Européenne est en mauvais état : problèmes économiques, sociaux et problèmes de crédibilité. Avec cette action anti-Israël, l’UE s’est surestimée et n’a pas pensé au contrecoup que cette décision pouvait entraîner.
Certaines réponses qu’Israel pourrait choisir nuirait considérablement à l’UE.
Concernant le processus de paix
En mars 2012, après une attaque de l’ONU sur Israël qui est allé trop loin, Israel a annoncé un boycott du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le qualifiant de «corps superflu et extravagant» avec lequel Israël n’aurait plus de liens.
Cela a provoqué un tremblement de terre à l’ONU et la déclaration d’Israel a forcé le Conseil des Droits de l’Homme à prendre des mesures claires pour se reprendre.
De même, la première action qu’Israel doit prendre est la plus évidente : expulser l’UE du processus de paix, qui de par ses violentes grèves en Grèce, en Espagne et au Portugal, ferait mieux de prouver, avant tout chose, sa pertinence et sa crédibilité.
Israel doit déclarer que l’UE et ses Etats membres ne seront plus considérés comme des intermédiaires honnêtes, et qu’aucun responsable israélien se réunira avec eux en ce qui concerne le processus de paix. Il suffit d’une simple déclaration, et ce sera assez pour les amener à capituler.
Tout Etat membre souhaitant être inclus dans le processus de paix devrait signer une déclaration selon laquelle les territoires de Jérusalem-Est, de la Judée Samarie et du Golan sont disputés et que leur sort sera déterminé par des négociations directes. Il devrait également s’engager à méconnaître la directive de l’UE concernant ces mêmes territoires. Et ils se replieront.
Israel est un partenaire commercial important pour l’Europe, et son troisième partenaire commercial dans la région après les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Israel achète de l’Europe plus qu’il ne vend. Une guerre de rétorsion et le boycott en réponse à leur expulsion du processus de paix nuirait à l’économie européenne (déjà mal en point). Et c’est la dernière chose qu’ils souhaitent.
Diviser pour mieux régner
Alors que la déclaration de l’UE annonce ouvertement qu’ils vont maintenant uniquement soutenir financièrement les ONG d’extrême gauche, Israel doit dire clairement que toute ONG recevant des fonds de l’UE sont des agents de facto étrangers. Leurs levées de fonds seront réduites, leur accès aux responsables du gouvernement israélien serait limité, et l’entrée à la Knesset leur sera interdite.
Remplacer l’UE par des acteurs plus viables
La troisième étape est d’ordre financier. L’UE a investi près d’un milliard de dollars en bourses de recherche et en investissements, qui pourraient désormais être perdus.
Israel devrait aborder les riches Juifs patriotiques pour prendre la relève. En retour, ceux qui investissent dans la recherche israélienne récolteront les bénéfices des redevances, une part de la propriété du brevet et ainsi de suite. Ils pourraient se faire beaucoup, encore plus, d’argent.
Il faut tenir bon, c’est eux qui céderont.
Par Stephen Leavitt pour The Jewish Press
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Tags: Israel ue union europeenne
9 h 13 min
voila de bons conseils.
11 h 39 min
Particulièrement stupide ; une très grande majorité des citoyens de l'ue ne sont pas antisémite et sont très remontés contre l'immigration musulmane.
19 h 02 min
Bien vue l ami